Lors de la célébration eucharistique (Voir diapositives) de l’ouverture de la phase diocésaine du Synode sur la « synodalité » le dimanche 17 octobre 2021 dans la cathédrale d’Almería, au sud de l’Espagne, j’ai eu la joie de rencontrer S. Exc. Mgr Adolfo GONZÁLEZ MONTES et son Coadjuteur S.E. Mgr Antonio GÓMEZ CANTERO. J’ai, évidemment, profité de cette occasion pour remercier le diocèse d’Almería pour tout le bien accordé au diocèse de Boma en général et à ma personne en particulier. J’ai également annoncé mon statut actuel d’évêque émérite. Sur ce, l’évêque diocésain, sur le point de présenter sa propre renonciation au Saint Père (il est né le 13-11-1946), m’a donné un triple conseil : prier, se reposer, prendre soin de sa santé. C’est ce que j’essaie de faire en grande partie depuis le 27 juin 2021.
Je quitte Boma le 05-07-2021. Après deux mois à Kinshasa, le 10-09-2021 je m’envole pour Rome. A Rome, je reste juste le temps de la quarantaine imposée par la situation de la pandémie de Covid 19 et la prise de la première dose du vaccin Moderna (Voir diapositives).
Le 23-09-2021 je prends l’avion pour Almería via Madrid. Almería, la ville de Mlle María Dolores, est au sud de l’Espagne, au bord de la Méditerranée, en face de l’Afrique du nord. C’est de là que je vous fais part de ces quelques nouvelles.
Mon séjour à Almería totalise maintenant près de deux mois. La première chose que j’avais à faire, c’était de renouer les contacts avec nos amis, notamment ceux qui nous ont visités à Boma en septembre 2019 : un docteur traumatologue, une doctoresse maxillo-faciale, des infirmières, une blanchisseuse, des docteurs gynécologues, des docteurs neurochirurgiens, des docteurs internistes, un constructeur, un comptable et un prêtre. Outre les rencontres informelles, j’ai été davantage intéressé par la prise en charge médicale, très généreuse et efficace.
A Almería, mon emploi de temps est simple ; Monseigneur Adofo me l’avait conseillé : prier, me reposer et prendre soin de ma santé. Jusqu’au début de novembre j’accompagnais quotidiennement María à la mer ; je me suis rendu compte combien les habitants au bord de la mer ou de l’océan sont épris de cet environnement, de nager. Et comme cette ville est proche de l’Afrique, son climat offre un cadre très agréable pour fréquenter la plage. Plusieurs Européens du nord y passent une bonne partie de leur hiver, car le climat il y est moins rude. Pendant que mes amis se baignaient, moi je lisais (Voir diapositives). Il n’y a pas que la plage. Le mois d’octobre surtout, mois des missions (El Domingo Mundial de las Misiones ou brièvement : Domund) et aussi par la suite, des occasions m’ont été offertes pour partager ci et là avec certains jeunes l’expérience de la vie sociale et ecclésiale du diocèse de Boma (Voir diapositives), pour une célébration eucharistique (Voir diapositives) et pour visiter certaines paroisses (Voir diapositives).
Du 04 au 07 novembre j’ai eu la joie d’être invité à un pèlerinage à Fátima. Un voyage de 14 heures de bus, dont la majeure partie du temps la nuit. Sur place nous avons eu les journées du 5 et 6 novembre. C’était pour moi la première fois de fouler le sol portugais après mon expérience européenne de 56 ans. C’est en effet le seul pays de l’Europe centrale que je n’avais pas encore visité depuis mon arrivée en Europe pour la première fois, le 25 août 1965. Belle, heureuse et spirituelle expérience. Un accueil chaleureux dans un hôtel, avec une chambre bien choisie pour l’évêque émérite. La période – proche de l’hiver et donc déjà marquée par le froid – ne favorisait pas la venue massive des touristes. Cependant, la Vierge n’était pas esseulée ; plusieurs courageux étaient là dont notre groupe. Le vendredi 05-11-2021 : nous avons commencé par le chemin de croix, puis la visite de quelques lieux significatifs, dont les lieux des visions, les maisons des trois enfants qui ont reçu les apparitions de la Vierge Marie, la nièce de la sœur Lucie, décédée en 2005, une des trois enfants. [Voir la vielle personne [nièce de la soeur Lucie] baisant la croix pectorale] ; le soir, la messe ainsi que le rosaire suivi de la procession aux chandelles. Le samedi 06-11-2021 : nous avons continué la visite des lieux et, bien sûr, l’achat des souvenirs religieux ; dans la soirée, comme la veille : messe, rosaire suivi de la procession aux chandeliers. Aux activités du soir se joignaient plusieurs autres groupes pèlerins en présence (Voir dispositives). (Voir une petite vidéo de procession du soir). Le dimanche matin, après la messe (06h00) et le petit déjeuner (07h00), nous avons quitté Fátima pour Almería où nous sommes arrivés à 22h30. (Voir petite vidéo de grans moments du pèlerinage).
Le jeudi 11-11-2021 María Dolores quitte Almería pour Boma via Madrid, Istanbul et Kinshasa. En attendant mon tour de regagner le bercail, je suis pris en charge par l’évêché, poursuivant, entre autres, les derniers soins médicaux estimés utiles par les médecins. Je suis logé dans un couvent des sœurs, juste à côté du home des prêtres âgés où je prends mes repas. Dans ce home, il y a aussi des membres de famille des prêtres qui y sont accueillis, en payant, bien sûr (Voir diapositives). Pour la prière des heures je suis avec les sœurs dans leur communauté (où je loge et travaille) et pour la messe je vais dans une communauté ou une paroisse qui m’invite. Je rends grâce à Dieu pour ce séjour merveilleux. Je remercie les amis qui m’entourent et s’occupent de moi comme un véritable frère. Mon anniversaire s’est passé ici en Espagne dans la discrétion, car aucune publicité n'a été faite. Néanmoins, par anticipation et dans toute simplicité et discrétion chez María avec une des infirmières venues à Boma, un petit geste symbolique a été posé (Voir petite vidéo). Mais, à voir la quantité de messages reçus à cette occasion, je puis dire que la célébration de mon 78ème anniversaire de naissance s’est passé dans une grande fraternité et convivialité. Rendons grâce à Dieu. Un grand et spécial merci à María Dolores pour m’avoir accueilli chez elle comme son fils, son frère, son papa, son évêque émérite. Que Dieu soit loué, car c’est à Lui la louange, l'honneur, la gloire et la puissance dans les siècles des siècles ! (Cf. Ap 5, 13).
Je quitte Boma le 05-07-2021. Après deux mois à Kinshasa, le 10-09-2021 je m’envole pour Rome. A Rome, je reste juste le temps de la quarantaine imposée par la situation de la pandémie de Covid 19 et la prise de la première dose du vaccin Moderna (Voir diapositives).
Le 23-09-2021 je prends l’avion pour Almería via Madrid. Almería, la ville de Mlle María Dolores, est au sud de l’Espagne, au bord de la Méditerranée, en face de l’Afrique du nord. C’est de là que je vous fais part de ces quelques nouvelles.
Mon séjour à Almería totalise maintenant près de deux mois. La première chose que j’avais à faire, c’était de renouer les contacts avec nos amis, notamment ceux qui nous ont visités à Boma en septembre 2019 : un docteur traumatologue, une doctoresse maxillo-faciale, des infirmières, une blanchisseuse, des docteurs gynécologues, des docteurs neurochirurgiens, des docteurs internistes, un constructeur, un comptable et un prêtre. Outre les rencontres informelles, j’ai été davantage intéressé par la prise en charge médicale, très généreuse et efficace.
A Almería, mon emploi de temps est simple ; Monseigneur Adofo me l’avait conseillé : prier, me reposer et prendre soin de ma santé. Jusqu’au début de novembre j’accompagnais quotidiennement María à la mer ; je me suis rendu compte combien les habitants au bord de la mer ou de l’océan sont épris de cet environnement, de nager. Et comme cette ville est proche de l’Afrique, son climat offre un cadre très agréable pour fréquenter la plage. Plusieurs Européens du nord y passent une bonne partie de leur hiver, car le climat il y est moins rude. Pendant que mes amis se baignaient, moi je lisais (Voir diapositives). Il n’y a pas que la plage. Le mois d’octobre surtout, mois des missions (El Domingo Mundial de las Misiones ou brièvement : Domund) et aussi par la suite, des occasions m’ont été offertes pour partager ci et là avec certains jeunes l’expérience de la vie sociale et ecclésiale du diocèse de Boma (Voir diapositives), pour une célébration eucharistique (Voir diapositives) et pour visiter certaines paroisses (Voir diapositives).
Du 04 au 07 novembre j’ai eu la joie d’être invité à un pèlerinage à Fátima. Un voyage de 14 heures de bus, dont la majeure partie du temps la nuit. Sur place nous avons eu les journées du 5 et 6 novembre. C’était pour moi la première fois de fouler le sol portugais après mon expérience européenne de 56 ans. C’est en effet le seul pays de l’Europe centrale que je n’avais pas encore visité depuis mon arrivée en Europe pour la première fois, le 25 août 1965. Belle, heureuse et spirituelle expérience. Un accueil chaleureux dans un hôtel, avec une chambre bien choisie pour l’évêque émérite. La période – proche de l’hiver et donc déjà marquée par le froid – ne favorisait pas la venue massive des touristes. Cependant, la Vierge n’était pas esseulée ; plusieurs courageux étaient là dont notre groupe. Le vendredi 05-11-2021 : nous avons commencé par le chemin de croix, puis la visite de quelques lieux significatifs, dont les lieux des visions, les maisons des trois enfants qui ont reçu les apparitions de la Vierge Marie, la nièce de la sœur Lucie, décédée en 2005, une des trois enfants. [Voir la vielle personne [nièce de la soeur Lucie] baisant la croix pectorale] ; le soir, la messe ainsi que le rosaire suivi de la procession aux chandelles. Le samedi 06-11-2021 : nous avons continué la visite des lieux et, bien sûr, l’achat des souvenirs religieux ; dans la soirée, comme la veille : messe, rosaire suivi de la procession aux chandeliers. Aux activités du soir se joignaient plusieurs autres groupes pèlerins en présence (Voir dispositives). (Voir une petite vidéo de procession du soir). Le dimanche matin, après la messe (06h00) et le petit déjeuner (07h00), nous avons quitté Fátima pour Almería où nous sommes arrivés à 22h30. (Voir petite vidéo de grans moments du pèlerinage).
Le jeudi 11-11-2021 María Dolores quitte Almería pour Boma via Madrid, Istanbul et Kinshasa. En attendant mon tour de regagner le bercail, je suis pris en charge par l’évêché, poursuivant, entre autres, les derniers soins médicaux estimés utiles par les médecins. Je suis logé dans un couvent des sœurs, juste à côté du home des prêtres âgés où je prends mes repas. Dans ce home, il y a aussi des membres de famille des prêtres qui y sont accueillis, en payant, bien sûr (Voir diapositives). Pour la prière des heures je suis avec les sœurs dans leur communauté (où je loge et travaille) et pour la messe je vais dans une communauté ou une paroisse qui m’invite. Je rends grâce à Dieu pour ce séjour merveilleux. Je remercie les amis qui m’entourent et s’occupent de moi comme un véritable frère. Mon anniversaire s’est passé ici en Espagne dans la discrétion, car aucune publicité n'a été faite. Néanmoins, par anticipation et dans toute simplicité et discrétion chez María avec une des infirmières venues à Boma, un petit geste symbolique a été posé (Voir petite vidéo). Mais, à voir la quantité de messages reçus à cette occasion, je puis dire que la célébration de mon 78ème anniversaire de naissance s’est passé dans une grande fraternité et convivialité. Rendons grâce à Dieu. Un grand et spécial merci à María Dolores pour m’avoir accueilli chez elle comme son fils, son frère, son papa, son évêque émérite. Que Dieu soit loué, car c’est à Lui la louange, l'honneur, la gloire et la puissance dans les siècles des siècles ! (Cf. Ap 5, 13).
